Pour le petit déjeuner,il faut marcher jusqu'au petit village musulman d'à côté. Une petite dizaine de minutes bien agréables : le soleil rayonne déjà et la route bordée d'arbres longe la plage.
Tha Khao Beach |
Mimi B. mène la marche, on rigole pas avec le ptit dej'! |
Ponton en vue, le village n'est plus très loin! |
Entrée du village: le chemin à droite mène au restaurant où nous prendrons notre petit déjeuner. |
La salle du restaurant est presque vide. Nous choisissons notre table : un peu à l'ombre car le soleil tape déjà bien, mais tout près quand même de l'eau pour admirer au loin les formations karstiques si belles dans la brume. Le petit déjeuner est très copieux et nous reviendra à 330 bahts (moins de 7,50€).
Après avoir repris des forces, nous partons nous promener sur la plage. Il fait vraiment très chaud, mais l'eau n'est pas encore trop basse et il n'y a personne aux environs. Le bon moment pour en profiter.
Retour à Namtok Bungalow : on profite un peu des hamacs à disposition sur la terrasse commune et du wifi gratuit. Mimi B. semble avoir bien pris ses marques ici.
Pour le déjeuner, on retourne au village et on teste un tout petit restaurant en face de celui où nous avons pris le petit déjeuner. Pas de vue sur la mer cette fois, ce qui explique peut-être que nous soyons les seuls clients. La cuisine étant ouverte, nous pouvons voir nos plats se préparer en direct et Mimi B. s'amuse avec le fils de la cuisinière. Nous aimons beaucoup ce côté familial et l'impression d'être immergés dans le quotidien des locaux. Niveau prix, c'est ce que nous trouverons de plus intéressant sur l'île : 200 bahts (soit moins de 4,50€) pour une soupe de coco au poulet, des nouilles en sauce au poulet, un riz frit au poulet et aux légumes, deux bananes pour le dessert et deux bouteilles d'eau. Tous les plats préparés étaient délicieux.
Les murs ne montent pas jusqu'en haut. Il y a un espace d'une vingtaine de centimètres entre le toit et le début du mur. Concept "portes ouvertes" pour les insectes et les lézards. Une énorme toile d'araignée surplombe notre lit et nous pourrons observer son habitante s'adonner à un festin de moustiques et de papillons tous les soirs : nous aurons l'impression à chaque fois d'assister en live à un documentaire animalier d'Arté!
Pas de vraies fenêtres non plus mais des trous dans la paroi que l'on peut couvrir avec les volets. Heureusement une énorme moustiquaire, que nous glisserons soigneusement sous notre lit en nous couchant, nous protégera des assauts des divers bestioles la nuit. Comme il n'y a pas d'armoire non plus (ni d'étagère, ni de commode, ni aucun mobilier en fait), nous étendrons nos vêtements aux fils de la moustiquaire. De vrais Robinson!
Après avoir déplacé nos affaires et fait connaissance avec ce nouveau chez-nous pour les quatre prochaines nuits, nous prenons un scooter pour explorer l'île un peu plus profondément. Une route principale en fait le tour et passe notamment par le "centre-ville", à savoir une rue bordée de restaurants et de magasins de souvenirs, quelques boutiques pratiques (pharmacie, mini supermarché...) et des étals de nourriture. D'autres chemins secondaires amènent dans des recoins encore un peu plus reculés où nous ne croiserons aucun touriste.
Comme je vous l'avais expliqué ici, notre réservation n'ayant pas été pris en compte correctement, nous avons été surclassés la première nuit. En ce début d'après-midi, il est donc temps de changer de bungalow et de découvrir celui que nous avons réservé, qui s'avérera être beaucoup plus rudimentaire que le premier (mais à 550 bahts la nuit, soit 12€, il ne faut pas être trop exigeant).
Les murs ne montent pas jusqu'en haut. Il y a un espace d'une vingtaine de centimètres entre le toit et le début du mur. Concept "portes ouvertes" pour les insectes et les lézards. Une énorme toile d'araignée surplombe notre lit et nous pourrons observer son habitante s'adonner à un festin de moustiques et de papillons tous les soirs : nous aurons l'impression à chaque fois d'assister en live à un documentaire animalier d'Arté!
Pas de vraies fenêtres non plus mais des trous dans la paroi que l'on peut couvrir avec les volets. Heureusement une énorme moustiquaire, que nous glisserons soigneusement sous notre lit en nous couchant, nous protégera des assauts des divers bestioles la nuit. Comme il n'y a pas d'armoire non plus (ni d'étagère, ni de commode, ni aucun mobilier en fait), nous étendrons nos vêtements aux fils de la moustiquaire. De vrais Robinson!
Pour la salle de bain, on a littéralement l'impression de se doucher en pleine nature. Les murs n'existent que jusqu'à mi hauteur, remplacés ensuite par quelques planches de bois qui ne cachent pas grand chose.
Le petit plus (que nous n'avions pas dans le bungalow version luxe), c'est le hamac sur la terrasse. J'ai beaucoup aimé y lire le soir ou m'y installer pour papoter avec Daddy B. une fois notre chipie couchée.
Les paysages changent beaucoup : on passe de la plage à la mangrove ou à la forêt en quelques minutes. C'est vraiment très plaisant.
Nous prenons bien conscience pendant ce petit tour de la vie locale. Si le tourisme permet à une partie des habitants de vivre, d'autres sont pêcheurs ou cultivent la terre. Il existe encore ici une belle place pour les activités traditionnelles de la population thaïlandaise et nous pouvons à chaque coin de rue en être témoins.
Ici les gens vivent sur un autre rythme. Les temps de travail sont alternés avec des moments de détente (le hamac est roi!), les gens prennent le temps de se saluer et de se sourire (même nous en scooter qui attendrissons beaucoup avec Mimi B. blottie dans l'écharpe de portage), les enfants jouent simplement loin des écrans d'ordinateurs et de smartphones qui captivent tant les petits Singapouriens et certains invitent même Mimi à prendre part à leurs jeux.
Nous essayerons nous aussi pendant toutes les vacances de prendre un nouveau rythme. Apprendre à ralentir, prendre son temps, apprécier chaque endroit au lieu de penser déjà au suivant. Lâcher les téléphones portables et l'ordinateur, se déconnecter un peu d'internet pour se recentrer sur nous. Ce n'est pas toujours facile pour les citadins que nous sommes, mais cela nous aura fait énormément de bien. Et même si nous avons fait beaucoup de choses durant ces vacances, nous sommes rentrés vraiment reposés chez nous.
La suite bientôt... :)
J'ai suivi d'autre reportages sur la Thaïlande dans des endroits pour "touristes chicos", ....c'est de loin le tien que je préfère. Un endroit paradisiaque et bon marché, une immersion dans la vie de paysans et de pêcheurs, où l'on prend le temps de jouir de la nature et où les enfants ont des jeux de leur âge. Ce doit être agréable finalement d'avoir une salle-de-bains à "claire-voie".
RépondreSupprimerL'inconfort de la chambre ne me dérangerait pas non plus à la condition de l'énorme moustiquaire comme protection contre les insectes...et autres..hi hi.
Bonne journée.
Très bon article, on a presque l´impression de faire partie du voyage, c´est le genre de tourisme que j ´aime, vivre comme les locaux et dans des paysages magnifiques!
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