Campagne cambodgienne (Siem Reap) |
Nous passons les trois heures suivantes en voiture, les yeux grand ouverts : le Cambodge est un pays qui ne nous laisse pas indifférent. Tout ici est aux antipodes de notre quotidien singapourien. Durant le trajet, nous comprenons très vite que nos habitudes lisses et notre petit confort d'occidentaux vont être un peu bousculés ces prochains jours. Si au début, on est déboussolé par le mode de vie local, on se laisse très vite happer par le joyeux bazar qui règne ici.
A Phnom Penh, le trafic est très dense et l'on trouve toutes sortes d'engins sur roues (des voitures mais surtout beaucoup de deux roues et des tuk-tuks de toutes sortes...) et assez aléatoire (on se retrouve parfois au milieu de 3 ou 4 rangées de voitures sur une deux-voies et la conduite cambodgienne peut être vue au premier abord comme assez kamikaze).
Les maisons et les boutiques s'apparentent parfois plus à des cabanes sur le bord de la route qu'à de vraies constructions en dur et bon nombre de commerces proposent un tas de bric et de broc. C'est tellement hétéroclite et désordonné qu'on se demande si ils arrivent vraiment à refourguer leurs marchandises.
Les notions d'hygiène et de propreté sont loin des normes aseptisées européennes. Par exemple, nous croisons un marché où tout est disposé à même le sol sur une place pas goudronnée donc très poussiéreuse, les détritus sont souvent rassemblés dans les fossés qui longent la route, les enfants se promènent peu ou pas habillés et bien souvent pieds nus.
Nos précédents voyages en Malaisie et en Thailande ne nous avait pas confrontés à des conditions de vie aussi différentes des notres. Cela donne à la fois l'impression d'avoir remonter le temps, mais aussi l'envie de revenir au moins pour ces quelques jours de vacances sur des valeurs plus simples. Regarder comment les gens vivent dans ce pays, échanger en paroles ou en signes avec des inconnus simplement parce que l'on se retrouve les uns sur la route des autres, prendre un peu de recul face à nos préoccupations matérialistes... Prendre le temps de vivre et d'apprécier, tout simplement.
Une chose nous frappe aussi très rapidement. Les gens que nous rencontrons sont vraiment sympathiques. Que ce soit avec nous ou entre eux, on les voit sans cesse sourire ou rigoler, ils sont assez avenants et aiment échanger avec nous, même s'ils ne maitrisent bien souvent ni l'anglais ni le français... Cette sensation d'être les bienvenus est agréable, on sent qu'on va se plaire ici!
Comme certaines plages de Sihanoukville n'ont pas très bonne réputation (entre la saleté environnante et les vols à la tire, les témoignages sur internet en dressent souvent un portrait peu reluisant), nous avions cherché une plage un peu plus tranquille et avions opté pour Otres Beach.
Nous nous installons à Eolia Beach Bungalows Resort, un ensemble de jolis maisonnettes tout neuf tenu par une famille française. Pour environ 30 usd (soit un peu plus de 20€) la nuit sans petit déjeuner (en promo sur Agoda), nous avons un petit bungalow constitué d'une chambre double confortable avec un ventilo et d'une petite terrasse. Rien de clinquant, mais les chambres comme le personnel sont agréables. Le tarif pour la nuit est un peu au-dessus de nos habitudes, ceci dit pour les budgets plus routards vous trouverez facilement d'autres établissements autour de 10/15€ la nuit pour un confort plus rudimentaire.
Mamy NB. au calme... avant d'être assaillie par les masseuses! |
Après avoir bien joué dans les vagues, Mimi s'endort à l'ombre dans un fauteuil bien confortable. |
Très sympa ce premier article sur le Cambodge ! J'y suis déjà allée, mais je ne connaissais pas Otres Beach. Hâte de lire la suite !
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