mardi 22 avril 2014

Sur les routes cambodgiennes - Jour 1 et 2 : Sihanoukville, by Mummy B.

Après Mamy FB. en février, ce sont les parents de Daddy B. qui sont venus nous voir à Singapour en mars. Eux aussi voulaient s'échapper quelques jours de la Cité-Etat pour avoir une vision plus variée et authentique de l'Asie. Alors avec Papy P. et Mamy NB., nous sommes tous partis quelques jours découvrir le Cambodge. Un pays qui nous a particulièrement touchés et dépaysés. C'est parti pour une série d'articles... sur les routes cambodgiennes!

Campagne cambodgienne (Siem Reap)
Nous décollons encore une fois très tôt le matin de Singapour pour pouvoir profiter pleinement de notre première journée sur place. Arrivée vers 8h à l'aéroport de Phnom Penh, nous prenons un petit déjeuner et échangeons nos dollars singapouriens contre leurs cousins américains (ce n'est pas la monnaie officielle du Cambodge mais la plus couramment utilisée par les touristes) avant de trouver un taxi pour Sihanoukville. Bien sûr, il nous faudra négocier un petit peu le tarif pour qu'on nous accorde le prix moyen de la course (à savoir 60 usd et non 100, comme proposé initialement).

Nous passons les trois heures suivantes en voiture, les yeux grand ouverts : le Cambodge est un pays qui ne nous laisse pas indifférent. Tout ici est aux antipodes de notre quotidien singapourien. Durant le trajet, nous comprenons très vite que nos habitudes lisses et notre petit confort d'occidentaux vont être un peu bousculés ces prochains jours. Si au début, on est déboussolé par le mode de vie local, on se laisse très vite happer par le joyeux bazar qui règne ici.

A Phnom Penh, le trafic est très dense et l'on trouve toutes sortes d'engins sur roues (des voitures mais surtout beaucoup de deux roues et des tuk-tuks de toutes sortes...) et assez aléatoire (on se retrouve parfois au milieu de 3 ou 4 rangées de voitures sur une deux-voies et la conduite cambodgienne peut être vue au premier abord comme assez kamikaze).


Les maisons et les boutiques s'apparentent parfois plus à des cabanes sur le bord de la route qu'à de vraies constructions en dur et bon nombre de commerces proposent un tas de bric et de broc. C'est tellement hétéroclite et désordonné qu'on se demande si ils arrivent vraiment à refourguer leurs marchandises.

Les notions d'hygiène et de propreté sont loin des normes aseptisées européennes. Par exemple, nous croisons un marché où tout est disposé à même le sol sur une place pas goudronnée donc très poussiéreuse, les détritus sont souvent rassemblés dans les fossés qui longent la route, les enfants se promènent peu ou pas habillés et bien souvent pieds nus.

Nos précédents voyages en Malaisie et en Thailande ne nous avait pas confrontés à des conditions de vie aussi différentes des notres. Cela donne à la fois l'impression d'avoir remonter le temps, mais aussi l'envie de revenir au moins pour ces quelques jours de vacances sur des valeurs plus simples.  Regarder comment les gens vivent dans ce pays, échanger en paroles ou en signes avec des inconnus simplement parce que l'on se retrouve les uns sur la route des autres, prendre un peu de recul face à nos préoccupations matérialistes... Prendre le temps de vivre et d'apprécier, tout simplement.


Une chose nous frappe aussi très rapidement. Les gens que nous rencontrons sont vraiment sympathiques. Que ce soit avec nous ou entre eux, on les voit sans cesse sourire ou rigoler, ils sont assez avenants et aiment échanger avec nous, même s'ils ne maitrisent bien souvent ni l'anglais ni le français... Cette sensation d'être les bienvenus est agréable, on sent qu'on va se plaire ici!

Comme certaines plages de Sihanoukville n'ont pas très bonne réputation (entre la saleté environnante et les vols à la tire, les témoignages sur internet en dressent souvent un portrait peu reluisant), nous avions cherché une plage un peu plus tranquille et avions opté pour Otres Beach.

Nous nous installons à Eolia Beach Bungalows Resort, un ensemble de jolis maisonnettes tout neuf tenu par une famille française. Pour environ 30 usd (soit un peu plus de 20€) la nuit sans petit déjeuner (en promo sur Agoda), nous avons un petit bungalow constitué d'une chambre double confortable avec un ventilo et d'une petite terrasse. Rien de clinquant, mais les chambres comme le personnel sont agréables. Le tarif pour la nuit est un peu au-dessus de nos habitudes, ceci dit pour les budgets plus routards vous trouverez facilement d'autres établissements autour de 10/15€ la nuit pour un confort plus rudimentaire.



Une fois les sacs posés et les tongs enfilées, nous partons ensuite en quête d'un endroit où nous restaurer. Sur les conseils du blog de Marine et Alex, nous nous installons au Mushroom Point. Nous y serons tellement bien qu'on y restera jusqu'au coucher du soleil.



Siroter des cocktails, se baigner ou se détendre sur les différents fauteuils et matelas de plage mis à disposition des clients, le programme c'est de faire le plein de soleil et de farniente... on sait que les prochains jours demanderont plus d'énergie! Si l'envie vous dit, vous pouvez aussi vous faire chouchouter par les nombreuses masseuses qui peuvent aussi vous proposer l'épilation au fil (à ce qu'il parait, c'est indolore...).


Mamy NB. au calme... avant d'être assaillie par les masseuses!

Après avoir bien joué dans les vagues, Mimi s'endort à l'ombre dans un fauteuil bien confortable.


Certains disent d'Otres Beach que c'est la plus belle plage du Cambodge... Certes, ça ne vaut pas les plages abandonnées que nous avons pu tester à Koh Yao Noi, mais si vous passez par ce pays et que vous voulez vous faire quelques journées de baignade et de repos, c'est l'endroit idéal. Par contre si vous souhaitez rester plusieurs jours sur place sans vous aventurer dans le centre de Sihanoukville, il faudra prévoir suffisemment d'espèces pour vos dépenses sur place. La carte bancaire n'est pas souvent acceptée et il n'y a aucun distributeur automatique pour le moment. La seule solution si vous êtes à cours d'argent sera d'aller dans le centre de Sihanoukville en retirer. Pas d'inquiétude, il y a pléthore de tuk-tuks à disposition qui pourront vous y emmener moyennant quelques dollars.



Nous resterons à Otres Beach jusqu'au lendemain après-midi. Pour moi par contre la deuxième journée et toutes les suivantes au Cambodge seront assez difficiles, la clim' du taxi était (encore une fois) trop forte et les trois heures passés la veille dans le frigo ambulant raviveront mon gros rhume attrapé en Thaïlande. Et comme c'était trop facile la fois précédente, cette fois-là sera bien pire... mais ne vous inquiétez pas, j'ai quand même essayer d'en profiter au maximum et j'ai plein de choses à vous raconter encore!

1 commentaire:

  1. Très sympa ce premier article sur le Cambodge ! J'y suis déjà allée, mais je ne connaissais pas Otres Beach. Hâte de lire la suite !

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