mercredi 23 avril 2014

Sur les routes cambodgiennes - Jour 2 et 3 : On the road... again and again!, by Mummy B.

Après s'être prélassés sur le sable d'Otres Beach, il est temps de reprendre la route. Un taxi revient donc nous chercher en fin d'après-midi le lendemain de notre arrivée pour nous ramener à Phnom Penh. Le trajet, qui aurait dû durer 3 à 4 heures comme à l'aller, est bien plus long que prévu (presque 6 heures). En effet, arrivés dans la capitale, nous nous retrouvons coincés dans d'énormes bouchons. Les embouteillages du périphérique parisien passeraient pour une partie de plaisir à côté! Là, il faut choisir entre la clim frigorifiante du taxi ou la chaleur écrasante si on l'éteint (mais pourquoi ne savent-ils pas simplement régler le thermostat?). Nous essayons de rester avec les fenêtres ouvertes mais nous frôlons presque l'asphyxie à cause des gaz d'échappements produits par les trop nombreux deux-roues et voitures à l'arrêt autour de nous.

Vous l'aurez compris, ce n'est pas le meilleur moment de notre périple. Déjà bien malade depuis le matin, je n'ai pas le courage de faire quoi que ce soit une fois que nous arrivons à l'hôtel. Je m'endort en espérant que mon état s'améliorera dans la nuit. C'est tellement rageant et frustrant d'être malade en vacances!

Au réveil, raté! Je ne me sens toujours pas en forme. Mais un long trajet pour Siem Reap en bus nous attend. Les alentours de l'hôtel et du point de rendez-vous de la compagnie de bus seront les seules images que je verrais de Phnom Penh, les moments passés sur la route mis à part. Ce qui me marque le plus, c'est la densité de population dans ces quartiers : ça grouille de partout, les gens parlent fort et s'apostrophent sans arrêt, les deux-roues slaloment entre les piétons, les véhicules et les marchands ambulants de street food. Encore une fois, tout ça ne semble pas très organisé ou ordonné, mais ça ne pose pas de problèmes aux gens d'ici. C'est un mode de fonctionnement bien différent du notre, plus brouillon mais aussi plus vivant et plus spontané.


Nous avons choisi la compagnie de bus Giant Ibis pour le long trajet de 7 heures qui nous mènera de Phnom Penh à Siem Reap. Vous pouvez réserver vos tickets en ligne, le prix d'un aller Phnom Penh-Siem Reap est de 15 usd (soit à peine 11€). D'autres villes sont desservies notamment Sihanoukville, Kampot (Cambodge) et Ho Chi Minh (Vietnam). Encore toute jeune, cette société propose des trajets "luxe" en bus de tourisme récents et climatisés avec  petit encas, bouteilles d'eau, wifi et films (on a eu le droit à La planète des singes Les Origines, The Expendables 2 et L'Age de Glace 3, pas du top niveau mais c'est mieux que rien). Le grand confort par rapport aux compagnies concurrentes, les avis trouvés sur internet sont unanimes.

Le seul couac aura été la gestion de la pause déjeuner, mais c'est plutôt dû au restaurant choisi qui n'a pas du tout su gérer un flot de touriste aussi important. Nous finirons par emporter les plats commandés pour les manger dans le bus car nous avons été servis au moment de repartir...

Crédit photo Giant Ibis
Crédit photo Giant Ibis
Comme je suis malade, j'essaye surtout de dormir et heureusement Daddy B. et ses parents sont au top car ils prennent bien le relais avec Mimi B. Mais dans mes rares moments de lucidité (j'exagère à peine...), je profite quand même des paysages de la campagne cambodgiennes qui défilent et des scènes de vie de la population locale. Des cabanes en bois au milieu de nulle part, des vaches bien maigres en liberté sur le bord de la route ou dans les champs, des enfants presque nus, des tracteurs et des camionnettes transportant une bonne dizaines de personnes sur leur remorque ou sur leur toit... et toujours ces sourires malgré la vie dure que mène ces gens.




De Siem Reap, nous prenons un tuk-tuk pour aller à l'hôtel. Dans mon état, c'est un peu l'étape de trop. Je ferme les yeux, essaye tant bien que mal d'ignorer la poussière, le bruit, la chaleur, les secousses, ma tête qui tambourine, les nausées de plus en plus violentes, ma gorge qui semble à vif à chaque fois que j'avale ma salive... oui, j'étais quand même dans un sale état! Ne me demandez pas le prix de la course, mon cerveau était en mode off.

Et puis enfin... l'hôtel!!!

Autant dire qu'encore une fois, je n'ai pas profité de grand chose si ce n'est du lit. Ce n'est qu'à partir du lendemain que je me sentirais un peu mieux et que je pourrais profiter des lieux et de la ville. Pour cette fin d'après-midi, tout le monde est quand même assez fatigué, ce sera donc piscine pour les autres, diner et dodo.






Pour profiter de ce bel endroit, n'hésitez pas à consulter le site des Bambous Boutique Hotel. Les chambres sont assez spacieuses, très confortables avec air conditionné et le cable (TV5 Monde quand on est malade, c'est pas mal et ça faisait une éternité que je n'avais pas regardé la télévision française... la télévision tout court même!). Le petit déjeuner est assez bon et copieux (mention spéciale aux yaourts fait maison!). Le personnel est vraiment aux petits soins, de bons conseils et très arrangeant. Une superbe adresse au calme, idéal pour se reposer après de longues journées à griller sous le soleil d'Angkor.

Par contre, le budget n'est clairement pas routard (compter entre 35 et 70 usd en haute saison soit entre 25 et 50€), alors on remercie Papy P. et Mamy NB. pour leur générosité sans laquelle nous n'aurions sans doute pas pu profiter de ce petit havre de paix.

1 commentaire:

  1. Ohhhh :( Pas cool d'être malade en vacances, ma pauvre. Qu'est-ce qu'elle est belle votre fille :) Hate de connaitre la suite !! Bisous à vous trois ! Karen

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